Imposture.
A
bout de nerf, je tricote des pulls en laine acide.
La
mauvaise mère n’est pas celle que l’on croit. Ça me donne froid aux liserons
même quand j’ai les fontaines au chaud.
Entre
les verres glacés, les manques m’apparaissent lisses et méchants.
Et
quand je ne peux pas tout dire, quand la censure est trop forte, alors je
para-dis.
En attendant,
je m’étrangle avec ma biscotte récurrente.
Vite
trouvez-moi une sortie de secours ! C’est comme un petit rectangle au fond
d’un trou.
Et
je le répète : éloignez de moi cette sorcière ou sinon quand elle sera vieille,
je ne la doucherai pas.
On
connait tous l’imposture et pourtant on y adhère comme un sparadrap sur une
vieille croûte.
Je
ne respire plus que par le petit trou de ma narine droite.
Et
maintenant, j’ai la salière en bandoulière. Mes escalopes frémissent.
Les
pommes de terre sont sèches. Les cafards sont trop cuits. La distance
s’estompe.
Mon
cœur vacille. Tachycardie des légumes verts.
C’est
l’anaznamal, ce qui signifie qu’il existe des idées noires qui deviennent rouges.
En revanche, je ne suis pas d’accord avec les vieux préceptes.
Il y
a encore des vœux qui restent inertes. Bon gré mal gré. Et même si les nuages fondent comme des
cordes, les moines ne préfèrent pas se serrer la ceinture.
Enfin
les quatre pieds d’une chaise touchent le sol et cela me ravit.
Combien de temps faudra-t-il attendre pour que naisse la scolopendre ?
Heureusement,
je restais sourde à leurs propos. Mais tout était si tendu qu’une larme me sortit de la tempe.
A présent,
je regrette un peu le temps des ermites accompagnés. Mais que voulez-vous les
vieilles choses passent et les grues aussi.
On a
tous du blanc d’œuf dans les yeux, même les fauteuils roulants se déguisent. J’en
vois et j’en connais beaucoup.
Les
tripes à l’oseille sont trop permissives aussi. C’est comme ça, il faut s’y résoudre.
Bien
que. Les regrets mouillent plus que les remords.
Et même
si l’eau ruisselle en sens inverse, on ne changera pas la chute des choses.
Il
est bien normal que vous ne compreniez pas ce texte. Je suis si fatiguée
d’expliquer ce qui me fait trembler.
J’en
ai plein le crâne, et de mon nez sortent des petits filets de premier choix.
Je ne
referai pas le monde.
Mais sans me contredire, je para-dis et l’émoi devient lourd.
Mais sans me contredire, je para-dis et l’émoi devient lourd.
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