martes, 10 de septiembre de 2013

Haïku de pacotille.7.Le sort de l'étrangère.



Dans le soir
Les insectes grillonnent
Sous le vent.

Les membranes s’agitent
Pendant que les chats enfournent
Des libellules attardées.

L’herbe fraîchit
Autour d’une petite cabane
Ampoule électrique.

Je m’attendris
Sur le sort de l’étrangère
Noyée en campagne.

Sur mon front
Se voilent les souvenirs
D’un pays absent.

D’autres sont
Là où je ne suis pas.
Evidence A-B.

En septiembre
Le Scorpion se lève plus tôt
Que d’habitude.

L’orage annonce
Une solution parmi d’autres
Fermer les paupières.

J’appuie sur Repeat
Et la gaie nostalgie entonne
Son couplet.


Les arbres chargent
Des épiphytes fragiles
Sur leurs épaules.


Le lierre et le lichen
Me couvrent des pieds à la tête
Je reste égale.

Immobile
Je ne suis pas de ce monde
Il m’engloutit.

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