Chocolatina
Jet.3.
Petit
rappel : les images que l’on trouve dans les barres de chocolat peuvent
servir d’oracle.
Alors
quelques images devant soi et le temps passe plus vite.
Je
suis un poisson qui vit dans les profondeurs de la mer. Dans le glauque et le
lugubre. Avec mes petites nageoires, je nage en eau trouble.
Avec
mes yeux télescopiques, je vois tout et dans le faisceau de mes petites
lumières, je discerne.
J’avance
dans l’obscurité. Il y a une coupure d’électricité.
Les
rayons du soleil n’arrivent pas jusque-là.
Je
me laisse couler, couler lentement. Puis je reste entre deux eaux.
J’appartiens
à la famille des poissons mais je leur ressemble assez peu. Point de vue du
scientifique.
J’éclaire
et je respire là où d’autres s’asphyxient. Drôle de tempérament.
Je
suis un hibou. J’ai des gros yeux et des petites aigrettes sur la tête.
Je mange exclusivement des animaux vivants.
Les morts ne m’intéressent plus en ce moment.
Je chasse en détectant mes proies grâce à mon ouïe très fine et ma vue perçante.
Qui sera la prochaine victime? Planquez-vous les ratons.
Je mange exclusivement des animaux vivants.
Les morts ne m’intéressent plus en ce moment.
Je chasse en détectant mes proies grâce à mon ouïe très fine et ma vue perçante.
Qui sera la prochaine victime? Planquez-vous les ratons.
C’est
la catastrophe ! La grande cata ! Les inondations en veux-tu en voilà.
Les dégâts des eaux, les sinistres.
Est-ce que j’ai payé ma police d’assurance ? Rien du tout.
Pas d’indemnisation. Peau de balle.
Rien à faire.
Seulement attendre, attendre que les eaux se retirent et puis tout nettoyer. Laver, rincer, balayer, faire sécher. De la boue partout. Et puis vivre son chez soi.
Les dégâts des eaux, les sinistres.
Est-ce que j’ai payé ma police d’assurance ? Rien du tout.
Pas d’indemnisation. Peau de balle.
Rien à faire.
Seulement attendre, attendre que les eaux se retirent et puis tout nettoyer. Laver, rincer, balayer, faire sécher. De la boue partout. Et puis vivre son chez soi.
Sonnerie
de téléphone. Comment ça va ? Tu es encore en colère contre moi? Bof. J’ai
envie d’aller danser. Tu viens ? Ben oui. Je viens juste de ranger mon
chez moi, je suis prête pour la prochaine inondation.
Une
autruche. Je suis une autruche, la tête dans le trou pour ne pas voir la réalité
en face.
Une interprétation simpliste de temps en temps, ça ne mange pas de pain.
Une interprétation simpliste de temps en temps, ça ne mange pas de pain.
Attention !
Je suis une chenille processionnaire, animal qui peut se convertir en la septième
plaie d’Egypte.
Si vous me touchez, je peux produire un liquide corrosif qui irrite la peau. Intéressant.
Tout détruire sur mon chemin pour assouvir mes désirs de vengeance et calmer ma colère.
Si vous me touchez, je peux produire un liquide corrosif qui irrite la peau. Intéressant.
Tout détruire sur mon chemin pour assouvir mes désirs de vengeance et calmer ma colère.
Romantique et pas très habituel.
La douceur n’est pas le suc de ma vie.
A moins que je n’enroule mes bras autour de son cou. Une petite strangulation amoureuse.
Je
suis une araignée. Le premier filament de ma toile est le plus difficile à
tendre.
Il déterminera la solidité de l’ensemble. Je crois que je n’ai jamais réussi à tendre ce premier fil.
Tout s’écroule quand je construis la suite. Je me lance, je me jette dans le vide, je virevolte Je décris des rosaces dans l’air.
J’attends le vent, le vent qui parfois ne vient pas. Comment rejoindre la branche en face ?
Il déterminera la solidité de l’ensemble. Je crois que je n’ai jamais réussi à tendre ce premier fil.
Tout s’écroule quand je construis la suite. Je me lance, je me jette dans le vide, je virevolte Je décris des rosaces dans l’air.
J’attends le vent, le vent qui parfois ne vient pas. Comment rejoindre la branche en face ?
De
là dépend ma survie. Est-ce que je trouverais de quoi me nourrir ? Je
saute, je saute, je m’essouffle. Je suis extenuée…un essai, deux essais, et
toujours un casse- gueule en fin de parcours.
J’abandonne et je reste là, tête en bas, au bout de mon fil, balancée au gré du vent. Famine assurée. Tant pis.
J’abandonne et je reste là, tête en bas, au bout de mon fil, balancée au gré du vent. Famine assurée. Tant pis.
Je
suis une plante grimpante. Encore ! Pour se développer, je m’accroche au
sol, aux arbres, aux murs.
Définitivement, c’est la question du support qui me taraude. Les plantes, les araignées...
Définitivement, c’est la question du support qui me taraude. Les plantes, les araignées...
Encore merci la Chocolatina Jet.
Grâce
à toi, je crois avoir enfin adopté vis à vis de moi-même un regard lucide et
désabusé.
Moins
de sérieux, plus de sérénité.
Et maintenant j’invente des slogans. Merveilleux !
Et maintenant j’invente des slogans. Merveilleux !
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