miércoles, 27 de febrero de 2013

Chocolatina Jet.3.


Chocolatina Jet.3.

Petit rappel : les images que l’on trouve dans les barres de chocolat peuvent servir d’oracle.

Alors quelques images devant soi et le temps passe plus vite.

 

Je suis un poisson qui vit dans les profondeurs de la mer. Dans le glauque et le lugubre. Avec mes petites nageoires, je nage en eau trouble.

Avec mes yeux télescopiques, je vois tout et dans le faisceau de mes petites lumières, je discerne.
 

J’avance dans l’obscurité. Il y a une coupure d’électricité.
Les rayons du soleil n’arrivent pas jusque-là.
Je me laisse couler, couler lentement. Puis je reste entre deux eaux.
J’appartiens à la famille des poissons mais je leur ressemble assez peu. Point de vue du scientifique.
J’éclaire et je respire là où d’autres s’asphyxient. Drôle de tempérament.

 

Je suis un hibou. J’ai des gros yeux et des petites aigrettes sur la tête.
Je  mange exclusivement des animaux vivants.
Les morts ne m’intéressent plus en ce moment.
Je chasse en détectant mes proies grâce à mon ouïe très fine et ma vue perçante.

Qui sera la prochaine victime? Planquez-vous les ratons.


 

C’est la catastrophe ! La grande cata ! Les inondations en veux-tu en voilà.
Les dégâts des eaux, les sinistres.
Est-ce que j’ai payé ma police d’assurance ? Rien du tout.
Pas d’indemnisation. Peau de balle.
Rien à faire.




Seulement attendre, attendre que les eaux se retirent et puis tout nettoyer. Laver, rincer, balayer, faire sécher. De la boue partout. Et puis vivre son chez soi.

Sonnerie de téléphone. Comment ça va ? Tu es encore en colère contre moi? Bof. J’ai envie d’aller danser. Tu viens ? Ben oui. Je viens juste de ranger mon chez moi, je suis prête pour la prochaine inondation.

 
Une autruche. Je suis une autruche, la tête dans le trou pour ne pas voir la réalité en face.
Une interprétation simpliste de temps en temps, ça ne mange pas de pain.








 
Attention ! Je suis une chenille processionnaire, animal qui peut se convertir en la septième plaie d’Egypte.

Si vous me touchez, je peux produire un liquide corrosif qui irrite la peau. Intéressant.
Tout détruire sur mon chemin pour assouvir mes désirs de vengeance et calmer ma colère.

 

 Je suis une fleur, une princesse-fleur qui croît rapidement et s’accroche au mur. Idéal. Un truc joli qui s’entortille et qui sent bon.
Romantique et pas très habituel.
La douceur n’est pas le suc de ma vie.  

A moins que je n’enroule mes bras autour de son cou. Une petite strangulation amoureuse.

 
 
 
Je suis une araignée. Le premier filament de ma toile est le plus difficile à tendre.
Il déterminera la solidité de l’ensemble. Je crois que je n’ai jamais réussi à tendre ce premier fil.

Tout s’écroule quand je construis la suite. Je me lance, je me jette dans le vide,  je virevolte Je décris des rosaces dans l’air.


J’attends le vent, le vent qui parfois ne vient pas. Comment rejoindre la branche en face ?
De là dépend ma survie. Est-ce que je trouverais de quoi me nourrir ? Je saute, je saute, je m’essouffle. Je suis extenuée…un essai, deux essais, et toujours un casse- gueule en fin de parcours.
J’abandonne et je reste là, tête en bas, au bout de mon fil, balancée au gré du vent. Famine assurée. Tant pis.

 

Je suis une plante grimpante. Encore ! Pour se développer, je m’accroche au sol, aux arbres, aux murs.

Définitivement, c’est la question du support qui me taraude. Les plantes, les araignées...

 



Encore merci la Chocolatina Jet.

Grâce à toi, je crois avoir enfin adopté vis à vis de moi-même un regard lucide et désabusé.

Moins de sérieux, plus de sérénité.
Et maintenant j’invente des slogans. Merveilleux !

 

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