miércoles, 27 de febrero de 2013

Haïku de pacotille.2.



Gros nuages gris
Liberté poudreuse et rude
Souvent le soir
Seule sur un sofa
La migraine m’assaille
Le chat se love
Les feuilles de papier
Traînent sur le sol un peu
Et ne servent à rien
La montre inerte
Indique vaguement l’heure
D’aller se coucher
Les pierres sombres
Font scandale parmi les plantes
Vertes et velues
L’avenir se profile
Sur la table de la salle à manger
Et fera mouche
J’ai envie de goûter
Une nouveauté plutôt sucrée
Voire un ver de farine

Le lit m’appelle
Comme les marteaux sont stridents
L’or tombe parmi nous

Les impasses sont rares
Et les jambes me prêtent mains fortes
Je me couche

 

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