Dans la chaleur de midi.
Le temps, comme l’air, se dilate au-dessus
des pavés brûlants.
Les hommes et les femmes se chevauchent du
regard.
Ils s’épuisent à se goinfrer sous des
parasols. Ils sont lourds de tout leur estomac. Assis sur des chaises pliantes bien frêles.
Même les enfants s’en trouvent ralentis.
Affalés,ils sucent leur glace. Ils n'ont même plus la force de courir derrière les pigeons qui miettent.
La rue se paralyse au zénith.
Et je me sens à contre-courant. Légère et
audacieuse.
Je virevolte de l’intérieur. Le cœur pétillant.
Ce soir, je rejoindrai l’amour.
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