C’est
le jour pendant lequel il faut regarder autour de soi.
On
s’aperçoit alors que les lames du parquet sont disjointes, les murs ruissellent
un peu, les papiers se décollent, la lunette des toilettes est fêlée.
Il faut donc se mettre au travail : on
sort la boîte à outils, on lime, on cloue, on visse. On aspire à un résultat
parfait. On admire le travail fini.
Et
puis le jour de l’œil est de retour et on se rend compte que tout est à
refaire. On baisse les bras ou bien on remet son tablier.
Et puis on ressort la boîte à outils avec
envie ou lassitude. Infiniment. Chaque année. C’est la vie. On défait, on
casse, on refait, on s’use. Toujours.
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